Le Président Edouard Fritch, a participé, ce mercredi après-midi, aux côtés du Haut-Commissaire de la République, René Bidal, et du Procureur général près la Cour d'appel de Papeete, François Badie, à la présentation du dispositif « Téléphone Grave Danger », dans les locaux du Haut-Commissariat.
Destiné à la protection des personnes victimes de violences conjugales et d’agressions sexuelles, ce dispositif permettra par la simple activation de la touche d’alerte, de diriger l’appel vers l’opérateur police-secours qui disposera de toutes les informations relatives à la victime, et qui pourra déclencher l’intervention rapide d’une patrouille de police ou de gendarmerie, en géo-localisant la victime.
Le « TGD » concerne les victimes de violences physiques ou sexuelles commises au sein du couple ou ex-couple. Il est réservé aux cas les plus graves, où la victime est en situation de danger. L’attribution d’un « TGD » est décidée par le procureur de la République, dans le cadre d’une procédure judiciaire. Trois conditions sont nécessaires : le consentement de la victime (géolocalisation), l’absence de cohabitation avec l’auteur des violences et l’interdiction pour l’auteur d’entrer en contact avec la victime (interdiction judiciaire).
Le dispositif « Téléphone Grave Danger » sera opérationnel dès le 1er janvier 2017. Il résulte d’une convention passée entre le Haut-Commissaire, le Président de la Polynésie française, le Procureur général, la ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine, le Procureur de la République, l’Association Polyvalente d’Action Judiciaire (APAJ « te rama ora ») et l’opérateur téléphonique Vodafone.