Présidence

Dans son édition de ce mercredi 14 décembre 2016, la Dépêche a publié les déclarations de Monsieur Jacques Mérot, président de l’Autorité Polynésienne de la Concurrence (APC), à la suite de l’adoption par l’Assemblée de la Polynésie française de la loi de Pays relative à la perliculture.

 

Les propos de Monsieur Jacques Mérot mettent en cause personnellement Monsieur Teva Rohfritsch, ministre en charge de l’économie bleue.

 

Le gouvernement désapprouve particulièrement le procédé. Il tient à rappeler que le texte transmis à l’Assemblée a fait l’objet d’une décision collégiale du conseil des ministres, qui en assume donc la pleine responsabilité, qu’il a été approuvé par le CESC et voté à la majorité par les élus de l’Assemblée qui avaient connaissance de l’avis de l’APC.

 

Les propos de Monsieur Jacques Mérot, qui font état d’un texte écrit sous l’influence de lobbies, remettent donc en cause les décisions du conseil des ministres et des élus, ce qui n’est pas acceptable, même venant du président d’une autorité indépendante.

 

Le gouvernement en appelle au sens de responsabilitésdu président de l’APC dont le rôle n’est pas d’entretenir des polémiques publiques avec le gouvernement ou avec un ministre, surtout quand ces polémiques entrent dans le champ de l’exploitation politique.