La ministre de l’Education, Nicole Sanquer-Fareata, le ministre de la Santé et de la Recherche, Patrick Howell, et le ministre de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, ont assisté, vendredi après-midi, à la restitution des 2èmes Assises de l’Environnement des étudiants. Pour la deuxième année consécutive, le Conseil économique, social et culturel (CESC), en partenariat avec la Présidence et le gouvernement de la Polynésie française, a organisé cet événement.
L’objectif, à travers ces Assises, est de donner la parole aux jeunes pour qu’ils donnent leur vision de la société et qu’à travers ces travaux ils puissent être responsabilisés face aux enjeux et perspectives d’un développement plus en phase avec les enjeux environnementaux auxquels doit faire face la Polynésie.
Pour cette seconde édition, les étudiants ont été impliqués au niveau de l’organisation et du choix des thèmes par des ambassadeurs éco-responsables, désignés pour les représenter au sein du comité de pilotage composé de tous les partenaires institutionnels, dont l’UPF (Université de la Polynésie française), l’ISEPP (Institut Supérieur de l’Enseignement privé de Polynésie), l’ECT (Ecole de commerce de Tahiti), la CCISM (Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers), le Conseil des Jeunes de Polynésie française, et la Fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE).
Après une matinée à la Présidence consacrée aux mini-conférences sur les métiers verts existants tant dans les entreprises locales, que dans les organismes publics et le monde associatif, les ambassadeurs ont ensuite participé, dans l’après-midi, à des ateliers au CESC, répartis en 3 groupes de réflexion : le secteur primaire, le secteur secondaire, et le secteur tertiaire. Soit, au total, pas moins de 90 étudiants qui ont travaillé sur 3 thèmes :
- la transition énergétique : Comment chaque secteur doit s’inscrire dans ce vaste projet ? Quels impacts sur les métiers, dans les choix des moyens, des outils, des infrastructures, des processus, des choix technologiques ?
- l’éco-tourisme, les éco-gestes et le développement durable : Comment chacun dans son métier, dans son secteur, peut accompagner le développement de l’écotourisme, s'inscrire dans une démarche éco-responsable et de développement durable : pratique des éco-gestes? Etc.
- l’adéquation entre les formations tous secteurs confondus et l’écologie : Comment les formations et les cursus doivent-ils intégrer la notion de protection de l’environnement ? Est-ce que les notions de base du développement durable sont inculquées dans les cursus scolaires ? Si non, comment procéder ?
Lors d’une cérémonie solennelle, les ambassadeurs ont restitué le fruit de leurs travaux aux membres du gouvernement et aux partenaires présents. Certaines des préconisations émises l’année dernière, notamment au niveau des établissements scolaires, ont déjà été mises en œuvre. Ces Assises ont également été l’occasion pour les pouvoirs publics de mesurer l’impact des différentes campagnes qui sont menés dans le cadre de la préservation de l’environnement, les remarques de la jeunesse polynésienne étant un bon indicateur de la pertinence de celles-ci.